La France a besoin d’enseignants. D’ici à 2017, plus de 150 000 recrutements sont nécessaires pour faire face aux départs en retraite. En ces temps incertains, les métiers de l’enseignement représentent donc de très nombreuses opportunités d’emploi.
Et pourtant les candidats sont encore rares ! Au Capes, il y a eu moins de candidats admissibles que de postes dans certaines disciplines, et donc des postes non pourvus à la rentrée…
C’est vrai que le niveau requis a évolué, ajoutant à la licence deux ans de master dont une année de stage en alternance. Les conditions de travail sont parfois difficiles, pour un salaire souvent jugé peu attractif. La crise des recrutements est avant tout une crise des vocations.
Tant mieux s’il faut une solide vocation pour devenir enseignant, pour choisir de transmettre aux enfants et aux jeunes savoir, savoir-faire et savoir-être.
La tâche est immense, les enjeux déterminants pour l’avenir du «vivre-ensemble». Alors «place aux courageux, aux révoltés, à ceux qui font face à la tempête», comme l’écrit sur un forum un parent d’élève.
La création des emplois d’avenir professeur et des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) constitue l’un des grands axes de la réforme de la formation des enseignants. Mieux formés, mieux accompagnés dans leurs premiers pas dans l’enseignement, les nouveaux enseignants seront mieux préparés pour s’adapter à des publics différents.
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