Le 5 juillet sur France Info, Valérie Rabault, rapporteur du rapport de la Commission des finances de l’Assemblée nationale sur l’emploi public, a fait un constat surprenant : 50 000 postes de fonctionnaires ne trouvent pas preneur.
Depuis 2012, le quota annuel de recrutements votés par l’Assemblée n’est pas atteint alors que François Hollande s’était engagé à compenser partiellement la perte de 150 000 fonctionnaires de la présidence Sarkosy.
Pour Valérie Rabault, « pour la fonction publique d’Etat il y a 2 % des postes soit 50 000 emplois qui, par rapport aux plafonds, ne sont pas atteints. » Les ministères prioritaires (éducation, justice et police) ont vu leurs plafond progresser, les effectifs ont suivi, mais dans une moindre mesure.
Une des principales causes possibles est le désintéressement des candidats pour certains secteurs avec des concours de l’éducation nationale en manque de candidats. Pour le secteur de la police, les délais de formation expliquent en partie le décalage.
Sur le même thème, le JDD avance des estimations encourageantes pour les candidats. Le journal estime qu’à la fin de l’année 2014, 13 300 enseignants, 5 000 militaires et 4 300 policiers manquaient à l’appel des effectifs par rapport à la loi de finance. Soit une « économie » de 228 millions d’euros sur le budget de l’État.